sábado, 24 de outubro de 2009

Incendie Lointain

La poursuite vertigineuse de l’émotion – la spendeur de la pénombre et la lumière – donc – tu marches dans mes rêves.

Je ne sais pas s’il est vraiment le jour – il y a que la transparence de la flamme – ta lumière – c’est au soleil que nous tendons –

Sans dire un mot – murmurant – au dessus des yeux - eclosion de la nuit – en flottant – parlerais-je une langue – audible- d’enchantement ?

Laisses tomber la pluie – autour du feu – m’entrelacer dans ton corp – sans dire un mot –

Jusqu’au transe – en me laissant tomber – par mes yeux dans les tiens – alors que me suis remis au lit

J’ai vu la passion – son image – belle – endormie – au coeur de la nuit – Qui me traverse l’esprit – incantatoire

Immenses zenith de la langue – hauteur poetique – si fragile – passion

Longue fut cette nuit – euphorie solitude ivresse – une voix m’est venue en rêve – ton signe – des beaux incendies.

Je n’avais – comme tu savais – qu’un chat noir- moi – soudain insatisfais – et qu’une maison – ma chambre ou j’allumais une cigarette – angoisse – des tableaux de charbon- masques superbes – et tes yeux

Donnes-moi une belle couleur – ce que l’on nomme d’eau – le mot visible – dans le delire consume

Au seuil du sommeil – poursuits ta demande – sur le chemin de l’amour – que tu illumines

Longtemps - touchant le vide du ciel – je ne sais plus – au-dessus d’un rêve – quand tu reviendras

Il n’y a plus que le voyage – l’âme inexprimable – je tremble encore une fois jusqu’a perdre la raison

Sommeil inattendu – reve – manifestation – tu – visage excessive – eclats de la voix – transpiration – d’attente.

Je t’ai vu – au plus profond – le demi sommeil – sous la musique –insaisissable


Courtes, Porto 2009

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